Un soir où le temps s’allonge et se remplit d’ombres, on se dirige vers le rayon poésie pour reprendre un volume de Constantin Cavafis, poète grec que Laurent Gaudé cite dans son dernier livre, Ecoutez nos défaites.
On ouvre ce volume.
On retrouve, justement, ce poème fulgurant :
« Voix sublimes et bien-aimées
de ceux qui sont morts, ou de ceux
qui sont perdus pour nous comme s’ils étaient morts.
Parfois, elles nous parlent en rêve ;
parfois, dans la pensée, le cerveau les entend.
Et avec elles résonnent, pour un instant,
les accents de la première poésie de notre vie –
comme une musique qui s’éteint, au loin, dans la nuit. »
Quelles sont les voix qui pour vous ont les accents de la première poésie de votre vie ? Quelles sont les voix qui vous portent ?
en attendant les barbares - Page 2
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La question du lundi : leurs voix.